16 sept repos

Publié le par Christof

Farnienté à camp4. Nous tournons un peu dans la vallée et finissons comme d'hab devant El Capitan. Nous nous garons sur le bas coté de la route commes les dizainnes de touristes venant chaque jour observer  les grimpeurs inconscients, courageux, braves ou complètement fous, c'est selon. Les gens interrogent les grimpeurs se préparant sur le parking, curieux de savoir comment c'est possible, comment on fait, quel matériel on utilise, combien de temps pour grimper. Ils ont du mal à comprendre comment on peut mettre plusieurs jours à quelques heures pour arriver en haut. Nous aussi nous nous interrogeons. Une journée c'est exclu, deux jours ça parait dur, trois, peut-être quatre?

Un ranger vient nous demander de déplacer notre voiture. On ne comprend pas pourquoi, on discute un peu. Le chapeau bien vissé sur la tête, bombant le torse, il nous ordonne d'un ton impératif de déplacer la voiture. Nous lui expliquons que nous sommes Français et trés mauvais en Anglais, il se calme et nous raconte qu'un grimpeur vient de se casser les deux jambes dans Changing Corner la 26ieme longueur. Il est tombé, arrachant deux protections pour s'ecraser sur la vire.

Nous allons nous garer un peu plus loin. Commence alors le Bal des secouristes: route bloquée par une voiture de rangers, arrivée d'un camion de pompiers des des grimpeurs secouristes logeant à camp4, puis de l'hélico qui se pose dans la prairie derrière nous. Ce dernier fait des va et vient vers le sommet, transportant hommes et matériel. Les gens film les secours, c'est le grand spectacle du jour. Un caméraman embarque dans l'hélico, c'est Apocalypse now qu'ils nous refont. 

DSC04066Le moustique au sommet, c'est l'hélico: on prend mieux ainsi la mesure de la falaise que les perspectives ont tendance à écraser.
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V
C EST BIEN
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